28.11.12

Le comportement alimentaire des enfants

L'apprentissage du goût, pour développer le plaisir de manger

La grande majorité d’entre nous mange à la fois pour se nourrir et pour se faire plaisir. Ce plaisir alimentaire s’est construit au fur et à mesure du temps, tout au long de notre vie.C’est aussi notre rôle d’adultes que d’éduquer les enfants au plaisir alimentaire, car il est l’une des composantes de l’équilibre.
Il importe donc d’aider l’enfant à développer ses goûts : présentez-lui de nouveaux aliments régulièrement, et demandez-lui de goûter à tout. Etablissez avec lui les règles du jeu (et respectez-les !) : s’il n’aime pas après avoir goûter, il n’est pas obligé d’en manger !
Pour ne pas se décourager, il est bon de savoir qu’en fonction des enfants, il faudra présenter ce nouvel aliment entre 5 et 15 fois avant que l’enfant le consomme sans problème : c’est le temps qui lui est nécessaire pour identifier l’aliment, le nommer, en avoir l’habitude !! Cela se passe d’ailleurs mieux si les repas sont pris en commun, et que les autres membres de la famille consomment l’aliment en question !
Il n’est bien sûr pas conseillé de remplacer systématiquement l’aliment non consommé par un autre qu'il adore : cela risque de ne pas engager l’enfant à changer, bien au contraire. L’enfant n’aura pas non plus double portion de fromage ou de dessert, sous prétexte qu’il n’a pas mangé une partie du repas.

Parfois un réel dégoût vis à vis d'un aliment peut apparaître. Il existe plusieurs types de dégoût :
  • Le dégoût sensoriel : l'enfant n'aime pas le goût de l'aliment, la perception en bouche est désagréable
  • Le dégoût cognitif : il est fonction de l'idée que l'on se fait d'un aliment, cette perception est mentale et culturelle. Ce type de dégoût augmente avec l'âge et est assez peu présent chez le jeune enfant (exemple : la cervelle est facilement consommée par les petits, alors qu’elle devient difficile à faire consommer à un adolescent !!)
  • Le dégoût aversif : il est du à une perception « par le ventre ». Il est lié en général à un malaise gastrique juste après avoir manger un aliment. Inconsciemment le lien se fait entre l’aliment consommé et la « maladie », à tort ou à raison. La crainte inconsciente d’être à nouveau malade fait rejetée la consommation de l’aliment en question.
Dans le cas des dégoûts, il est préférable de ne pas insister sur les aliments concernés : le repas ne doit pas être un lieu et un moment de conflit. Ces dégoûts peuvent être très longs à changer, mais le goût (et le dégoût) évolue tout au long de la vie : nous connaissons tous des personnes qui, adultes, se sont mises à consommer des aliments qu’elles ne mangeaient pas auparavant.
Pour encourager l’enfant à goûter et à découvrir de nouveaux aliments, on peut :
  • lui faire découvrir l'aliment sous sa forme originelle en le faisant participer aux courses (au marché), à la préparation des repas
  • lui faire cultiver certains légumes ou aromates : pourquoi ne pas mettre (même sur le balcon) un pied de tomate-cerises en pot, un plan de ciboulette, de basilic..., il sera fier de trouver sur la table ce qu'il a planté et arrosé !
  • allier les aliments dont il a l'habitude et qu'il aime avec de nouveaux aliments (lasagnes aux légumes...)
  • jouer avec les couleurs dans la conception des plats
"Aujourd'hui, j'ai écrit pour tous mes amis qui parlent Français, parce que je suis en train d'apprendre la langue et je pense que c'est une occasion pour moi d'avoir de nouveaux lecteurs.
J'espère que l'article a été intéressant et que les conseils pourraient vous être utiles !
J'écrirai d'autres articles en Français, et j'espère ainsi rencontrer des lecteurs intéressés.
À bientôt les amis,
Giulia"


La fonte: www.alimentation-et-sante.com

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